lundi 29 avril 2024

Le Prix du livre d'Humour de Résistance 2024: " Pour Tommy-22 janvier 1944 "

Le Prix 

du

 livre d'Humour de Résistance 

2024

 Est décerné 

par 

" La Maison de l'Humour de Cluny'

au livre

  • " Pour Tommy-22 janvier 1944 "


N.B: Ce prix sera remis à Cluny en mai prochain à une date prochainement précisée

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  • Pour Tommy-20 janvier 1944 "

Terezín, 22 janvier 1944. Tommy a trois ans. Pour son anniversaire, son père, le peintre Bed ich Fritt a, lui offre un livre qu'il a lui-même dessiné. Une histoire rien que pour lui. 52 petites aquarelles sublimes de beauté, de délicatesse et d'humour. 

Et il y a tant de tendresse, tant de poésie dans cet ultime cadeau d'un père à son fils que cela semble inconcevable qu'il ait pu voir le jour dans un camp, des mains d'un homme cerné comme tous les siens par la terreur et la mort.

Le père mourut déporté à Auschwitz. L'enfant survécut. 

Dialoguant à travers le temps, l'écrivain Hélios Azoulay raconte l'histoire de Tommy, de son livre, de cet héritage. 

Des pages d'une profondeur saisissante, dont on ressort étourdi et bouleversé.  

Hélios Azoulay est compositeur, clarinettiste, écrivain, comédien. Artiste insaisissable, il se déploie à travers une oeuvre d'une extraordinaire liberté. Parmi sa production littéraire, citons " L'enfer a aussi son orchestre" , sur les musiques composées dans les camps dont il est devenu l'interprète de référence avec l'Ensemble de Musique Incidentale qu'il dirige.

Ses romans, " Moi aussi j'ai vécu " (Flammarion) et " Juste avant d'éteindre  "(Le Rocher), ont tous deux été adaptés au théâtre


  • "Les vaches de monsieur Burbur "



Dans une Slavanie imaginaire aux frontières de l’Union européenne, un vieux paysan découvre son champ scindé en deux par un haut grillage de fer : la solution de Lukas Pracsiz, président fraîchement élu, pour lutter contre l’immigration clandestine. 

Quand celui-ci décide en outre d’exploiter une faille juridique, la vie de la jeune Mira se trouve chamboulée. Jusqu’où l’Europe laissera-t-elle aller cette politique illibérale ?
Et surtout, qu’adviendra-t-il des vaches séparées de leur propriétaire ? 

Trois récits qui s’entrelacent avec finesse, intelligence et satire, et dont certains fils nous mènent dans les rouages absurdement drôles d’administrations kafkaïennes.

  • " Le sourire de Mona Dilaysa "

On connaît tous le sourire énigmatique de Mona Lisa mais on ignore celui de Mona Dialysa, tout de tendresse et de connivence avec ses patients dialysés et autres malades de l’hosto dont elle est la star !

Journal de bord foutraque et fantasque des maladies accumulées du poète, cet ensemble s’offre comme un antidote à base d’humour, d’autodérision et de concassage de la langue : « un remède anti-morosité ».

  • " Un été avec Jankélévitch "

Né en 1903, mort en 1985 Jankélévitch connu les succès au crépuscule de sa vie et fut l’un des philosophes alors les plus médiatiques. 

Il est aujourd’hui le penseur qui convient pour conjurer la désespérance et le pessimisme. Jankélévitch nous apprend le charme de l’instant, les joies de l’action, nous met en garde contre les conformismes de la pensée et les mondes enrégimentés. C’est le pianiste de la philosophie, il joue sur les concepts comme sur un clavier.

Ne manquons pas notre unique matinée de printemps. Jankélévitch disciple d’Alain nous montre que c’est l’heure, que cette heure ne dure qu’un instant. Le vent se lève, c’est maintenant ou jamais. Cynthia Fleury, philosophe, psychanalyste, auteur à succès d’ouvrages sur la fin du courage, le soin ou le ressentiment nous offre un été avec Jankélévitch allègre plein de paradoxes sur le temps et son irréversibilité. 

Un dialogue sur la jeunesse d’esprit qui est le meilleur remède contre les passions tristes qui nous menacent.


    • " De mieux en mieux "          



    Dessinateur de presse pour le magazine Vocable, Yves Cotten illustre régulièrement l'actualité et alimente ainsi une bibliothèque de plus de deux cents dessins. Face à l'engouement qu'ils remportent sur son site et les réseaux sociaux, il décide d'en réunir certains dans le présent ouvrage.

    Avec son regard placide et unique, il dessine de façon audacieuse des saynètes subtiles et réfléchies qui font instantanément mouche. Son humour fin permet au lecteur de se replonger dans plusieurs années de nouvelles à travers ses travaux pour le fameux le magazine anglomane.

    Un vibrant hommage à cette tradition du dessin de presse et une manière habile, parfois tendre ou humoristique mais toujours juste, de découvrir le travail de l'artiste.

    • " Regards sur la fin de vie "



    https://ici.radio-canada.ca/info/videos/1-8784919/une-bd-sur-soins-palliatifs

    Le sujet de la mort demeure un tabou toujours délicat à briser bien qu’il concerne tout le monde. 

    C’est dans l’optique de proposer une réflexion et de favoriser la saine discussion que l’organisme Albatros Centre-Mauricie a fait paraître ce petit recueil de bandes dessinées réalisées par les créateurs de " Dans la tête"  dessiné par  François Bruneau

    Des bandes dessinées pour parler de la mort? Bien sûr, pourquoi pas? 

    « On se rend compte que beaucoup de gens ne nous connaissent pas encore, même après 40 ans d’existence » dit la directrice générale d’Albatros Centre-Mauricie Karine Bissonnette. 

    « Ça tient à ce que la mort, la fin de vie, le deuil, c’est encore tabou dans notre société. Comme notre mission est d’accompagner les gens en fin de vie et leurs proches mais aussi de former la communauté à l’accompagnement en soins palliatifs, on s’est dit qu’il fallait parler de ces sujets-là différemment pour les faire voir autrement. On a mis en place toutes sortes d’actions pour s’adresser à des clientèles variées et le recueil de BD en est une.»

    " L'enfant qui ne parlait plus "


    Quand la réalité est moche, on en invente une autre…

    « Avec mon fils et ma culpabilité, nous formons un trio de survivants Je joue mon rôle de victime à merveille, à croire que je me suis découvert une vocation tardive de martyr… Stop. Arrête de t’apitoyer sur ton sort. Fais preuve d’imagination pour une fois dans ta vie. Albert est ta seule raison d’être. Occupe-toi de lui au lieu de jouer les victimes. »

    Depuis des mois, Albert ne parle plus. Désemparé, son père s’est fixé une mission : arracher coûte que coûte l’enfant au silence dans lequel il s’est muré.

    Pour cela, il va inventer des solutions toujours plus folles pour rendre la parole à son fils. Au cours de leur périple rocambolesque, vont survenir une psy en quête d’amour, un moine en rupture de ban, un colosse ex-taulard et même un singe facétieux.

    Un roman bouleversant, un conte poignant, plein de tendresse et de fantaisie, qui dévoile le grand talent humain de Christophe Alévêque.                                                                                        

    • " Le livre  de Nathan "

    Le dernier livre de l’humanité

    Le destin est incroyablement railleur. Une étrange apocalypse maritime se déclenche en une nuit et Nathan Verdier devient l’un des seuls survivants d’une humanité privée de ses terres. Sur son bateau de fortune, au milieu des bouteilles vides et de quelques conserves, se trouve son manuscrit, son précieux roman dont aucun éditeur n’a voulu. Et ce livre improbable est le seul à avoir été sauvé des eaux…

    D’année en année, de siècle en siècle, ce texte miraculé, qui aurait dû finir dans les archives de la médiocrité, va devenir un objet d’escroquerie, de tentation, de passion et de culte. Cette fois, c’est sûr, il aura le succès qu’il mérite !

    Avec  Le Livre de Nathan, Nicolas Cartelet explore notre fascination presque sacrée pour les livres et le pouvoir de la fiction sur le monde.

     Un regard puissamment malicieux, parfois piquant, sur cette passion romanesque capable de transformer les rêves d’un écrivain en réalité.

    • " J'avais si faim d'amour que je me suis fait des pâtes "



    Edition Les rirosophes


    Le personnage central du roman, Symi, est une quarantenaire en mal d’amour. Déterminée à changer et à comprendre pourquoi sa vie amoureuse est un fiasco, elle participe à plusieurs stages de développement personnel, dévore tous les livres et magazines dédiés au bien-être qui lui tombent sous la main ; et surfe régulièrement sur internet pour “s’accomplir et découvrir le bonheur”. Mais aucun de ces essais n’est concluant, elle est toujours aussi frustrée et malheureuse. 

    Comme ses copines ne cessent de lui répéter que l’unique raison de ses échecs est qu’elle ne s’aime pas assez, elle décide de se consacrer à cet “amour de soi” dont tout le monde parle. Elle s’engage alors avec ferveur et naïveté dans l’amour d’elle-même.

    C’est ainsi qu’elle vit toutes les étapes d’une relation amoureuse : la rencontre, la séduction, le désir, la passion, la vie à deux…  Jusqu’à l’usure du quotidien, auquel même son “mono-couple” n’échappe pas !

    Un ouvrage espiègle sur les fausses promesses des vendeurs de bien-être, et les dérives nombrilistes de certaines approches d’accomplissement de soi.

    • " L'affaire Sophie M. "

    16 décembre 2022, 6h du matin. Le corps de la chanteuse Sophie M. est retrouvé, sans vie, dans la chambre de son appartement.

     Victoire Miller, en charge de l’affaire, ne constate aucune effraction ou objet dérobé, pas la moindre trace ADN, juste un objet étrange qui semble n’avoir rien à faire sur une scène de crime : un exemplaire de Sophie la girafe, ce jouet en latex que mâchouillent habituellement les nourrissons…

    « Est-il possible d’oublier un enfant sur le chemin de ses vacances, comme on égare une glacière ou une vulgaire valise ? Est-il concevable de vouloir un bébé puis de changer d’avis et de l’abandonner, soit qu’il ne soit pas à son goût, trop bruyant, trop envahissant, malodorant ou pire, mal voyant, soit que son enfante.ment fût le fruit du hasard ?

     Que dit la société des parents qui préfèrent le couple à la famille ?

     Pourquoi, au mois de décembre 1951, Mr et Mme Rampeau ont-ils quitté la France pour le Kenya, accompagné de leur jeune ange de neuf mois, et en sont revenus, un mois plus tard, les mains vides ? La véritable raison, nulle ne la connaît. » 

    • "Le Vieux qui mâchonnait des religieuses "

    Jean Pézennec, un jongleur de mots

     Parfois, c’est un jeu de mots qui amorce le point de départ d’une courte histoire. Une alternance de textes légers et de textes plus graves. 

     Par ces histoires courtes, j’écris sur moi-même et je m’adresse à tous ceux qui aiment la concision et qui souhaitent s’ouvrir à ce genre littéraire.

    Le livre est constitué de 150 textes de deux à quinze lignes. On peut lire ces histoires séparément, dans le tramway ou dans le bus. On peut aussi voir le livre comme un tout, l’équivalent littéraire d’un collage en peinture.


      Au long, je préfère le court, au réalisme, l’imaginaire, l’absurde et l’allégorie. Au sentencieux, je préfère l’humour !  écrit l’auteur dans la quatrième de couverture de son livre.

    • " In Homo veritas "                                                                   Denis  Fournaud

    Note d’une main gélosophique.

    IN HOMO VERITAS,

    C’est le livre d’HOMO RIGOLENS*, car :
    Le Rire est toujours le propre des Hommes et des Femmes.
    Un parti de déraison persiste à prendre sans donner, et les circonstances exigent maintenant un « travail sérieux ».
    Nous sommes à deux doigts de l’extinction des techniciens, qui savent tout sans rien savoir, et ne rient jamais. Les plus malins veulent s’emparer de toute gouvernance, en cerveaux augmentés de Trans- Humanistes, dominants et obstinés.
    Il est « l’heure...

    • Mon petit frère "

    Un livre tendre où Jean-Louis Fournier se souvient avec humour et nostalgie de son petit frère, de leur complicité, de leur enfance.

    Les deux frères étaient bien différents.
    L'aîné, Jean-Louis : vif, farceur, cancre, séducteur.
    Le cadet, Yves-Marie : discret, timide, premier de classe, peu entreprenant auprès des filles...
    Ils s'aimaient, si proches, seulement treize mois les séparaient, liés par leurs jeunes années d'un autre siècle à Arras, fils d'un père médecin alcoolique et d'une mère courageuse s'efforçant de tenir le rang de la famille malgré le manque cruel d'argent.

    Par ce livre, Jean-Louis Fournier signe une remontée vers l'enfance, dans son style unique, fait de drôlerie, de sensibilité et de nostalgie.
    Un hommage émouvant à un petit frère disparu.

    •  " Dernier rendez-vous avec la Lady "

    Un jeune homme s’installe à Zapotal, un village perdu au fin fond du Mexique en lisière de la jungle. 

    Il emporte avec lui d’impressionnantes réserves d’opium et d’héroïne pour en finir avec la vie et un cahier dans lequel il entreprend de raconter les derniers instants de son existence. Hanté par des visions et des souvenirs, il oscille entre la vie et la mort dans les limbes magiques du demi-sommeil et de la drogue, se promène au hasard et découvre le Rincón de Juan, un bar où convergent les âmes perdues et où ivrognes et prostituées lui apprennent à fumer des scorpions pour se sevrer. Mais les trous de mémoire se multiplient, les réserves de drogue s’étiolent, le manque se fait plus fort et la mort s’approche inéluctablement. 

    À moins qu’il ne soit déjà passé de l’autre côté et que cela ne ressemble en rien à ce qu’il avait pu imaginer... 

    Mateo García Elizondo (Mexico, 1987) est romancier et scénariste. Il a notamment co-écrit le long-métrage Desierto (2015). Ariane Singer dans le Monde des Livres écrit : " l'auteur (...) frappe fort avec ce récit d'un chemin accidenté vers la mort, à la façon d'Au-dessous du volcande Malcolm Lowry (1947), ou de Junkyde  William Bur­roughs (1953)

    • " Tout blanc  "

    Cette fois, elle part. 

    C’est décidé. Blanche refuse de finir dans un entrefilet du canard local comme l’énième victime d’un féminicide. Oui, elle se casse pour de bon. Tant pis si ce départ lui fait mal, ce ne sera pas pire que les gnons qu’elle encaisse. Elle va aller retrouver son frère à Bourgevel. C’est là, dans la station huppée dirigée par un truand de haut vol, qu’un chercheur invente un tissu révolutionnaire thermorégulé à partir d’une bactérie vorace. Qu’il vente ou qu’il neige, le corps reste toujours à 19 degrés ! Suivant le même principe actif, il crée une neige artificielle, tempérée. Place au ski toute l’année ! Sauf qu’un essai en plein air transforme l’incroyable découverte en cauchemar blanc…

    Avec son humour corrosif et son imagination débridée, Frédéric Ploussard s’amuse des excès de la science. 
    Anticipation extravagante ? Pas si sûr, mais comédie réjouissante sans aucun doute.

    • " Dictionnaire des mots haïssables "

    « Présentiel », « jubilatoire », « résilient »...
     D’où viennent ces mots qui polluent nos conversations ? Que signifient-ils vraiment ? 
    Un dictionnaire salvateur pour lutter contre la langue haïssable, celle de notre époque.
    Ils apparaissent soudain dans un texte de chanson, un séminaire d’entreprise, un discours politique. Peu à peu, ils s’insinuent dans les médias et les conversations. Et, quelques mois plus tard, chacun d’entre nous se surprend à les employer, sans même le décider ou le vouloir. 
    Ce sont les mots haïssables, ces vocables à la signification nébuleuse façonnés par notre époque pour dissimuler son vide, son injustice, son hypocrisie.

    Avec humour et précision, Samuel Piquet décortique, analyse puis pulvérise ces mots détestables qui polluent notre quotidien. Un dictionnaire non pas « jubilatoire », « iconique » ou « addictif » mais tout simplement utile pour tous ceux qui veulent échapper à l’air du temps et aux discours creux.

    • " Prolégomènes à une  conologie"

    " Nous avons pu, au cours de nos recherches, remarquer que s’il existait de nombreux ouvrages sur les cons, ou sur des thèmes proches, aucun d’entre eux, même si c’était l’ambition déclarée de l’auteur, ne traite vraiment, de près ou de loin, de la connerie, si ce n’est sur de courts paragraphes ou dans de brèves allusions : alors que l’évidence nous montre quotidiennement que le monde, au travers de ses puissants (politiques, économiques, financiers, technologiques, scientifiques, intellectuels), comme du plus humble, est régi par la connerie, aucune pensée n’a encore traité de ce moteur de l’Histoire ; aucune étude digne de ce nom n’a véritablement pris la mesure de ce phénomène ; aucun département universitaire ni aucun centre de recherches ne lui est con-sacré.


    C’est pourquoi, peut-être un peu connement, nous appelons à la fondation d’une conosophie et d’une conologie officielles, établies par des spécialistes experts en philosophie et en sciences, qui réhabiliteront la connerie et lui rendront toute sa légitimité." 

    Bouvet&Pécuchard sont deux auteurs, dont l’un est un philosophe un peu con tandis que l’autre est un con un peu philosophe

    • " Quand on n'a que l'Humour "

    Pour fêter les 10 ans / 10 albums de la fameuse série " Les indices pensables " , Brunor a tiré de ses cartons plus de 100 dessins d'humour qu'il avait réalisés pour la presse, l'édition ou la communication d'entreprise depuis une trentaine d'années.

     L'originalité a consisté à unifier ces dessins (qui existaient déjà par eux-mêmes) en leur ajoutant un texte en légende, capable de courir en sous-titre et de créer un autre récit. Ainsi a pu naître une histoire toute nouvelle qui puise ses sources dans les récits fondateurs de l'humanité, comme la Bible, en empruntant les chemins détendus de l'humour.
     Grâce à ses albums, Brunor a été nommé chargé de mission pour le diocèse de Paris afin de former à sa méthode d'enquête de nombreux enseignants et responsables d'aumônerie de lycées et collèges, depuis 2012. Il a assuré également une formation au Collège des Bernardins pour des étudiants. Il continue de donner de nombreuses conférences pour tous publics sur Foi et Raison, Bible et sciences... 

    Bien connu des lecteurs de La Croix où il a dessiné pendant 17 ans, et de Famille Chrétienne, ses derniers titres ont été salués par la presse et de nombreux sites et l'ont conduit à s'exprimer régulièrement sur KTO, RCF, Radio Notre Dame, RMC.

    • " Journal d'un scénario "

    « On va faire un beau film ! »

    Depuis que le producteur a validé ainsi son scénario, Boris est aux anges. La magnifique tragédie amoureuse qu’il a intitulée Les servitudes silencieuses verra le jour au cinéma, en noir et blanc, comme dans ses rêves les plus fous. Et tout semble décidément sourire à Boris quand il fait la rencontre d’Aurélie, une jeune femme cinéphile qui se passionne pour le projet. Pourtant le cinéma, comme l’amour, a ses aléas et ses contraintes. Du film d’auteur au navet, il n’y a parfois qu’un pas.

    Fabrice Caro développe ici son art de l’absurde dans un délicieux crescendo comique.

    • Le Nom De La Rose - Livre premier

    Dans une abbaye bénédictine située entre Provence et Ligurie, un moine est assassiné. Nous sommes en 1327, et c’est dans ce lieu voué au silence et à la prière, admiré de tout l’Occident pour la science de ses moines et la richesse de sa bibliothèque, que va se dérouler l’enquête de Guillaume de Baskerville.

     Cet ex-inquisiteur se voit prié par l’Abbé d’éclaircir au plus vite les raisons de la mort d’un de ses moines, retrouvé sans vie au pied des murailles. Et tout se jouera dans l’enceinte de l’abbaye pendant sept jours… 

    Comme l'humour, le rire cherche à dégonfler les choses considérées comme respectables. Mais il ne s'agit pas seulement de rabaisser ce qui est supérieur dans la hiérarchie sociale, il s'agit aussi de nettoyer ce qui se passe dans la vie intérieure....

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    Etienne Moulron

    Fondateur de

    « La Maison de l’Humour »

     

    1, avenue Pierre le Vénérable

    71250 CLUNY

    06.75.48.31.86

    emoulron@gmail.com

    emoulron@orange.fr


    dimanche 19 février 2023

    Prix du livre d'Humour de Résistance 2023 (2)

    Le Prix 

    du

     livre d'Humour de Résistance 

    2023/2024

     Est décerné à l'unanimité de son jury

    par 

    " La Maison de l'Humour de Cluny'

    au livre

    • " Pour Tommy-22 janvier 1944 "


    N.B: Ce prix sera remis à Cluny en mai prochain à une date prochainement précisée









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    1ére Liste des livres en lice pour ce prix

    Juin 2023

    • " Pour Tommy-20 janvier 1944 "

    Terezín, 22 janvier 1944. Tommy a trois ans. Pour son anniversaire, son père, le peintre Bed ich Fritt a, lui offre un livre qu'il a lui-même dessiné. Une histoire rien que pour lui. 52 petites aquarelles sublimes de beauté, de délicatesse et d'humour. 

    Et il y a tant de tendresse, tant de poésie dans cet ultime cadeau d'un père à son fils que cela semble inconcevable qu'il ait pu voir le jour dans un camp, des mains d'un homme cerné comme tous les siens par la terreur et la mort.

    Le père mourut déporté à Auschwitz. L'enfant survécut. 

    Dialoguant à travers le temps, l'écrivain Hélios Azoulay raconte l'histoire de Tommy, de son livre, de cet héritage. 

    Des pages d'une profondeur saisissante, dont on ressort étourdi et bouleversé. 

     

    Hélios Azoulay est compositeur, clarinettiste, écrivain, comédien. Artiste insaisissable, il se déploie à travers une oeuvre d'une extraordinaire liberté. Parmi sa production littéraire, citons " L'enfer a aussi son orchestre" , sur les musiques composées dans les camps dont il est devenu l'interprète de référence avec l'Ensemble de Musique Incidentale qu'il dirige.

    Ses romans, " Moi aussi j'ai vécu " (Flammarion) et " Juste avant d'éteindre  "(Le Rocher), ont tous deux été adaptés au théâtre


    •  La thérapie par le rire - Introduire l'humour en psychothérapie



    Et si l’on profitait des multiples vertus de l’humour pour en faire un outil thérapeutique ? En effet, l’humour facilite l’expression des émotions, consolide l’alliance avec le patient, diminue ses résistances, amène à rire de soi et de l’absurdité de la vie, favorise l’espoir, réactive la résilience... Il aide aussi le thérapeute à déjouer le burn-out et à gérer les patients agressifs !


    Ce livre s’adresse à tous les thérapeutes qui souhaitent dynamiser leur pratique en y ajoutant une dose d’humour, tout en évitant les risques qui y sont liés. 

    Conçu comme un manuel didactique, stimulant et drôle, illustré par 121 exemples percutants issus des consultations de l’auteur, il reprend de manière synthétique et claire les différentes étapes de la psychothérapie.


    Une lecture incontournable pour les praticiens qui souhaitent accompagner encore mieux leurs patients, et travailler leur sens de l’humour !

    • " L'Humour contre la violence "

    La confrontation entre censure et liberté d’expression n’est jamais aussi forte que lorsqu’il est question de faire rire : l’humour est-il un contre-pouvoir, un moyen de résister et de lutter contre l’aliénation et les totalitarismes, ou bien n’exprime-t-il que la violence et sa montée en puissance dans les sociétés contemporaines ? En quoi l’humour peut-il se révéler une arme politique, sociale ?

    De l’art du graffiti et de la caricature à l’autodérision poétisée par Baudelaire, en passant par la répression du rire au Moyen Âge ou par le détournement des caricatures dans le Brésil de Bolsonaro, les auteurs de ce collectif interrogent le pouvoir contestataire mais aussi salvateur de l’humour.

    À travers une iconographie riche et variée, depuis les caricatures de Daumier jusqu’aux graffiti qui parcourent les murs de São Paulo, l’humour fait aussi dialoguer le verbe et le geste, le langage et l’image, met parfois à distance, et toujours dans l’idée de provoquer le rire, cet acte que Nietzsche qualifie de vital et dont le caractère spontané est indissociable de l’idée même de liberté.

    • " Dictionnaire de la vie postmoderne "

    Dans la tradition de l’humour noir, de Flaubert à Ambrose Bierce et Pierre Desproges, ce dictionnaire se lit comme une radiographie jubilatoire de notre société contemporaine. 


    L’objectif : décrire le monde comme l’ornithologue décrit les oiseaux : avec rigueur, distance, étonnement – crainte et incompréhension parfois, mais surtout : sans jugement. Les entrées se présentent comme autant d’aphorismes mordants et visionnaires sur la condition humaine, tantôt émaillées d’illustrations et de légendes.

    ACTIVISME. Divertissement de l’électorat de gauche.

    ADOLESCENCE. Maladie infantile causée par les perturbateurs endocriniens.

    APOLITISME. Pudeur de l’électorat de droite.

    AVENIR. Encore disponible, mais en stock limité.

    BIODÉGRADABLE. État rêvé de la matière.

    BOURGEOIS. Tous les autres sont bourgeois. Pas moi.

    COLLAPSOLOGIE. Fonctionnarisation du nihilisme.

    COMPÉTITION. Forme actuelle du contrat social.

    MASQUE. Tout le monde en porte un.

    MORT. Tout le monde va mourir, sauf Elon Musk.

    OUBLI. Condition sine qua non de la vie postmoderne, sans quoi celle-ci devient insupportable.

    • "Le rire ou la vie "

    La guerre contre le totalitarisme nazi a employé tous les moyens pour conserver un espace de liberté et de dignité humaine. Ceux qui n'ont pas accepté la soumission aux nouveaux maîtres de l'Europe et à leurs valets, les collaborationnistes, ont renoué avec la grande tradition de subversion. 

    Parmi les gestes résistants spontanés, la dérision a été l'un des réflexes vitaux et immédiats.Tracts, papillons, caricatures, pastiches, calembours, parodies et graffitis ont littéralement fleuri sur les murs, dans la presse clandestine, sur les ondes de la BBC et dans les publications de la France Libre. 

    Certains textes, dessins et chansons ont fait le tour du monde. Pied de nez permanent à l'occupant, l'humour a servi à dénoncer, sans répit, les mensonges des propagandes, les abus des réquisitions de denrées et de main-d'oeuvre, l'odieuse délation et le reniement des responsables politiques. 

    Le redécouvrir aujourd'hui, sous les formes multiples d'une anthologie, permet de réaffirmer la force des valeurs universelles en lutte contre toutes les oppressions
    • " Les sautes d'humour de Mozart père  et fils "

    On parle toujours de l'abondante correspondance de Wolfgang Amadeus Mozart en oubliant celle de Leopold, ce père si important dans l 'épanouissement de son talent. 

    On parle toujours des plaisanteries scatologiques du fils en oubliant son véritable humour, celui d'un artiste très conscient de sa supériorité : il l'exerçait pour peindre la société de son temps (aristocrates, musiciens, élèves...) ou pour décrire les inconvénients des voyages, comme le faisait aussi Leopold.

     Ce sont là autant de sautes d'humour vachardes sur les ridicules du XVIIIe siècle. Elles se savourent comme un opéra bouffe et nous offrent une approche biographique originale sur un génie qui n'a pas fini de nous étonner.
    • "Tout est possible " 

    Quadri-amputé à 26 ans, qui aurait pu imaginer que je réaliserai mes rêves les plus fous ? Traverser la Manche ou relier les cinq continents à la nage, venir à bout du Dakar, le Rallye-Raid le plus éprouvant au monde, sauter en parachute, faire de la plongée sous-marine... Ou tout simplement me brosser les dents !

    Certains événements obligent à repenser notre vie, notre relation aux autres, à définir de nouveaux objectifs et à s'offrir d'autres chances. Pour que nos rêves deviennent réalité, que le changement puisse opérer, il nous faut jeter toutes nos forces dans la bataille et surtout rêver grand. Chaque jour échafauder les plus improbables défis et oser d'autres plus petits.

     Pour cela, écoutez votre voix intérieure et votre instinct !En treize chapitres, je ne propose ni modèle, ni vérité, ni recette miracle, juste quelques clés. Treize, le chiffre redouté. Tout un symbole pour conjurer le sort, aller contre les préjugés et ne jamais se laisser dicter ses pensées.
    • " Mais où est donc passé ce crétin de machin? "

    Jacques, père d’une famille composée de deux géniteurs et quatre  rejetons, est d’humeur maussade. 

    Alors que la petite tribu traverse  l’Europe en direction de LEGOLAND pendant les relâches d’automne,  Jaïko, leur idiot de chien fidèle, se fait la belle depuis la pension  animalière où il est logé. Le bougre fugue. S’ensuit une enquête  surréaliste dans le Valais central pour retrouver l’évadé.

    Une aventure rocambolesque, faite de rencontres plus improbables les unes que les autres : un chasseur à la gâchette  facile, une bonne soeur aux insinuations mystiques, une  communicatrice animale, un Anglais et son chiwawa en fin de vie, et plus de cent cinquante volontaires prêts à vivre une trépidante chasse à courre.

    Et dans cette histoire, tout est vrai.

    Ou presque.

    Jacques Métrailler et Benoît Schmid se sont rencontrés sur les bancs de l’École supérieure de commerce de Sion. C’était pas forcément  bien parti pour la rigolade. L’un est devenu économiste et  humoriste ; l’autre dessinateur et  réalisateur. Ils se  retrouvent aujourd’hui pour le joyeux fruit de leur  collaboration, fruit 100% AOC Valais, que vous tenez entre vos  délicates mimines.


    • " Memoires intimes d'un pauvre vieux essayant de survivre dans un monde hostile "

    S’essayant pour la première fois à l’exercice périlleux du journal intime – pour mieux le détourner –, l’auteur de Cantique de la Racaille (prix de Flore) livre un roman hilarant où rien ne lui est épargné, ni le théâtre des réseaux sociaux, ni l’aventure périlleuse des sites de rencontres pour séniors – pardon, les quoi?  –,  ni même l’éligibilité à la carte croûton-SNCF. 
    Sans oublier les considérations philosophiques induites par cette douloureuse question: Boomers, nous qui allons être des milliards dans la décennie qui s’annonce, qu’allons-nous faire de nous?
    Vous avez survécu au Covid ? La guerre vous fait flipper ? Le réchauffement et les incendies vous inquiètent ? Vous n’avez pas encore bien saisi le concept de « points-retraite » ? Pas de panique.
    Mémoires intimes d’un pauvre vieux essayant de survivre dans un monde hostile est fait pour vous.

    Imaginez un livre qui aurait à la fois des vertus magiques – il ralentirait la course du temps et effacerait les rides –, et foncerait à deux cents à l’heure en se jouant d’un monde pré-apocalyptique, ne se préoccupant que d’une chose, triviale au possible : la survie de son héros-boomer.
    S’essayant pour la première fois à l’exercice périlleux du journal intime – pour mieux le détourner – l’auteur de Cantique de la Racaille et de Sainte-Croix-les-Vaches livre un roman hilarant où rien ne lui est épargné, ni le théâtre des réseaux sociaux, ni l’aventure périlleuse des sites de rencontres pour seniors, ni même l’éligibilité à la carte croûton-SNCF. Sans oublier les considérations philosophiques induites par cette douloureuse question : boomers, nous qui allons être des milliards dans la décennie qui s’annonce, qu’allons-nous faire de nous ?

    Vincent Ravalec est écrivain, scénariste et réalisateur-producteur.
    Ses livres ont reçu de nombreux prix littéraires dont le prix de Flore pour Cantique de la Racaille.
    • " En arrivant au paradis "
    Une religieuse de la Drôme et un intellectuel parisien agnostique meurent. L’une arrive au Paradis, l’autre au Purgatoire. Devant eux se dévoile la grande bureaucratie céleste : la réception des prières et leur traitement, la fabrique des saints et le repos des anges gardiens, les archives des fautes à réparer… Et leurs interrogations se bousculent :
    quelle est la taille du Paradis ? Ressemble-t-il à la campagne française ? Comment coule le temps au Purgatoire et comment y accomplit-on sa pénitence ? Et surtout, comment venir à bout de toutes les prières promises mais jamais récitées dont le Ciel est notre créancier ?

    Richard de Seze fait naître ici un merveilleux chrétien empreint d’humour et proche de nous sans jamais faire abstraction des vraies questions.
    Un conte plein de tendresse qui rend l’au-delà familier.

    Consultant en communication, Richard de Seze est aussi journaliste culture pour plusieurs périodiques. Il a récemment publié, aux Éditions du Cerf, Les 33 meilleures blagues de Jésus, avec Basile de Koch.
    • " On peut rire de tout sauf en mangeant de la semoule"

    ON PEUT RIRE DE TOUT
    sauf en mangeant de la semoule ! ou des petits pois, ou du riz, enfin bref pas la bouche pleine.

    • " Faites l'humour dès le premier soir "

    Osez faire l'humour dès le premier soir et disséminez la joie !

    Que vous soyez actif-blagueur ou passif-rieur, ce livre est une invitation à se marrer tous ensemble. L'humour est un merveilleux lubrifiant social : grâce à lui, tout glisse, tout passe en douceur et pour le plus grand bonheur de tous.

    Avec un style soigné et amusant, les deux auteures décryptent pour vous les subtilités pour bien faire l'humour en toute situation. Elles vous accompagnent sur le joyeux chemin de l'humour libre et abordent des sujets essentiels comme le consentement ou la liberté d'expression.

    Les témoignages de Philippe Geluck, Nicole Ferroni, Bruno Solo, Claudia Tagbo, Manu Payet, Elodie Poux et Bertrand Usclat vous révéleront que même les pros de l'humour sont des rieurs et des blagueurs comme les autres.

    • " Petit éloge du rire "



    D’où vient le rire et existe-t-il un gène du rire ? Un enfant drôle peut-il devenir un adulte con ? Humour, sexe et séduction, ça va ensemble ? 

    Et humour et féminisme ? Le rire sauvera-t-il votre compte en banque ? Peut-on rire à un enterrement ?

    De la naissance à la mort, partez à la rencontre des grandes questions autour de l’humour que vous n’avez jamais osé vous poser ! Jessica et Julie vous embarquent pour un voyage fait de blagues, anecdotes, situations gênantes mais surtout de découvertes et informations (avérées, on ne fait pas que rigoler non plus) pour décoder l’humour. De quoi apprendre et partir en fou rire une page sur deux !

    Vous slalomerez entre enquêtes, interviews d’humoristes (Michaël Hirsch, Lison Daniel, Alex Vizorek) et de professionnels de santé (une sage-femme, un pédopsychiatre...). Et tout du long, retrouvez des citations, mèmes et des quiz à mourir de rire !

    « Nous croyons que l’humour est nécessaire, tout comme l’air, et que le rire rallonge l’espérance de vie. »

    • " Nik ta race - Une histoire du rire en France"

    Nik ta race, c’est l’histoire d’un délit de sale gueule : celui du rire en France. 

    Une histoire de banlieusards et de provocations où Gavroche, Baudelaire et Céline côtoient Les Inconnus, Christian Clavier, Agnès Jaoui et bien d’autres refoulés du bon goût issus de la télévision, du foot et de la comédie populaire. Le tout traversé par la figure de Mustapha El Atrassi, auteur méconnu d’une œuvre comique de génie jouée en marge des médias, et dont l’insolence relie les protagonistes de cette réflexion en l’éclairant d’une curieuse analogie : pourquoi réserve-t-on au rire le même traitement qu’à nos banlieues ? 

    Comme les communautés, qu’elle méprise, quel malaise pousse la France à réprimer son rire ?
    • " La vie absolue "

    « Ici repose Jacques Lormeau (1962-1996). Il m'a fallu un certain temps pour renouer avec cette identité révolue, mais je comprends désormais l'urgence qui m'a ramené à mon point de départ. »

    Vingt-cinq ans après l'immense succès de La vie interdite, Didier van Cauwelaert « ressuscite » l'un de ses personnages emblématiques. Jacques, sur décision de justice, est exhumé dans le cadre d'une recherche de paternité. Dès lors, l'esprit de ce quincaillier de 34 ans se retrouve englué malgré lui dans les passions, les mensonges et les mesquineries de la petite ville de province qui se déchire autour de sa mémoire.

    Comment sauver la jeune femme brisée qui voudrait tant être sa fille ? Lui qui est passé à côté de sa vie n'a aucune envie de rater sa mort, mais quelle est sa marge de manoeuvre ? Quand on n'est plus de ce monde, a-t-on encore les moyens de le changer ?

    Avec son humour ravageur et sa tendresse poignante, le prix Goncourt 1994 nous entraîne dans le fascinant voyage posthume qui, peut-être, nous attend tous.

    • " Humour - Sens et interprétation "
    Plaisant, tendre, froid, débridé, noir, sarcastique, tels sont les qualificatifs attribués à l'humour et qui l'ont animé à travers les réalisations de l'homme. L'humour se répand et forge vraisemblablement des images souvent allégoriques et popularisées, distinguant ainsi une nation ou une communauté à d'autres. Comme disait Victor Hugo dans Les Misérables, les Français se reconnaissent dans leur entrain qui se manifeste dans les sarcasmes, les saillies et les quolibets, tandis que les Anglais sont réputés pour leur humour.

    L'humour s'épanche sans contrainte à travers le langage. Les mots se délient, renversent les automatises figés, libèrent leurs valeurs stylistiques et dégagent leurs saveurs expressives avec une délectation jouissive. Les phrases s'enchaînent et accentuent l'effet en flirtant avec les affects et les sensibilités. De là, prolifèrent les jeux de mots, les calembours, les contrepèteries, les anagrammes et d'autres qui cristalliseront pleinement l'humour.

    • " Le petit livre des méchancetés "

    Qui a dit qu'être méchant n'était pas un art ? Certaines époques et certains milieux se sont particulièrement illustrés dans l’exercice vivifiant de la méchanceté : les cercles littéraires des XVIe et XVIIe siècles, les salons du siècle des Lumières, la société mondaine de la IIIe République, l’Angleterre post-victorienne, la grande période hollywoodienne de l’entredeux- guerres, le monde politique dans sa globalité… 

    Autant d’espaces où la liberté d’esprit s’est exprimée sans craindre de tourner en ridicule les figures du conformisme intellectuel et de l’académisme pontifiant. La nouvelle édition de cette anthologie du caustique offre un florilège de petites méchancetés aussi désopilant que libérateur.
    • " Un bibliographe au pays des fous "


    Malicieusement subversif et foncièrement indépendant, l’esprit d’André Blavier (1922-2001) frappe toujours ! D’un premier texte publié en 1938 à la préface d’Ubu Dieu en 2001, les textes rassemblés ici témoignent de cette « esthétique de la complicité » dont se réclamaient les membres de l’Oulipo et dont Blavier fut un des représentants belges. Les connivences, les centres d’intérêts se font jour, portés par un amour fou des mots ainsi qu’une inventivité jubilatoire. De la passion pour l’œuvre de Magritte à l’écriture de scénario, de la création de la revue temps mêlés en 1952 à la curiosité pour la littérature populaire d’un Malet ou d’un Mac Orlan, Blavier, le bibliographe des fous qui se disait « bibliofilou » fut au fond, presque malgré lui, un animateur incontournable de la vie littéraire en Belgique, hors tout académisme. Il aura fureté, « bricolé », fouiné dans les recoins les plus sombres des bibliothèques pour dénicher les plus obscures notes de bas de page.

    Un parcours où l’humour et la légèreté font écho à une gravité plus essentielle oscillant entre l’intuition pataphysique de Jarry et la studieuse facétie de Queneau.
    • " Dictionnaire amoureux du mauvais goût "

    Nul n'est plus fuyant que le mauvais goût. Qu'il soit relatif, ancré dans son temps, frontière sociale ou revendiqué tel une profession de foi artistique. Dans ce Dictionnaire amoureux intime et partial, Nicolas d'Estienne d'Orves vous invite dans son grenier braillard et cocasse.

    Le mauvais goût échappe à toute définition, famille ou clan. Tout comme le bon goût, il est relatif, circonstanciel, ancré dans son temps.

    Il peut également être une frontière sociale, un racisme de classe. En ce cas, le mauvais goût c'est celui de l'autre, celui qu'on n'a pas et qu'on se défend d'avoir au risque de trahir les siens.

    Enfin il y a le mauvais goût patenté, revendiqué, qui n'est pas une attitude, une mode, mais une profession de foi artistique, un manifeste esthétique. C'est -sans doute- ce qu'on pourrait appeler le kitsch. C'est-à-dire un style en soi, des formes volontaires, pensées, destinées à déranger la norme.

    Ce livre sera donc, par essence, partial. Avec le mauvais goût, j'entre dans une zone marécageuse. Est-il possible de faire un livre plus intime, plus narcissique, puisqu'il explore la part d'ombre de ma propre sensibilité ?

    Petit enfant sous Giscard, adolescent sous Mitterrand, j'ai pris racine dans des époques aux esthétiques très contrastées qui seront forcément présentes dans ces pages. Souvenirs intimes, émissions de télévision, films, livres, plats, commerces, personnages imaginaires ou pas, attitudes de tous poils, mon mauvais goût est une auberge qui n'a rien d'espagnole mais tout d'un grenier. Un grenier braillard et cocasse, que j'ai moi-même tenté de ranger pour les besoins de la cause.

    • Raymond de rond en large

    Vous ne connaissez pas Raymond Devos?
    Quelle chance!

    Découvrez enfin ce personnage hors-norme
    clown, musicien et jongleur de mots,
    au destin chambouleversé dès l’enfance
    et qui réussit à plier le réel à sa volonté
    en créant un univers
    où l’imaginaire est roi
    où l’absurde est loi
    et les mots sens dessus dessous,

    Vous connaissez Raymond Devos?
    Vous avez sans doute l’image
    d’un homme bidonnant,
    bedonnant,
    donnant beaucoup?

    Ce ventre en dit long
    en dit large...
    en dit rond
    sur sa vie,
    la voici!

    Mireur d’oeufs, voilà l’étrange métier qu’adolescent, Raymond exerça aux Halles de Paris avant-guerre.
    Champion de barres parallèles à 15 ans, funambule, monocycliste et pro du trampoline, ce maître des mots créa ses propres instruments, apprit le piano à 60 ans et fit entrer cet instrument... par le toit de sa maison.

    Ce livre retrace 20 moments phares de la vie de cet humoureux de la langue française, 20 moments fous (galas et galères, hauts et bas, incursions dans le monde du cinéma, tournées à l’étranger...) rehaussés par des extraits de ses textes dialoguant avec les moments charnières de sa vie, 20 moments forts dessinant le parcours d’un homme qui ayant dû quitter l’école trop tôt y reviendra à travers ces manuels scolaires reprenant ses sketches les plus célèbres.

    • " Amour et humour se rencontrent "

    L’humour n’est-il pas le moyen privilégié pour briser la glace et désamorcer les tensions dans l’annonce de l’Évangile ?

    Quoi de mieux, dès lors, qu’un bon rire pour dire la proximité de Jésus au cœur même de la mission ? 

    Véritable école d’humilité et de bienveillance, l’humour est une grâce qui se demande et se cultive. Cet ouvrage nous donne des clés de discernement pour un humour sain(t) et nous apprend à retrouver l’enfant qui est en nous.

    L’humour comme porte de l’espérance

    Des histoires, des flèches et autres graines à semer


    **********************************************

      Seconde  Liste des livres en lice pour ce prix

    Novembre 2023

    • "Les vaches de monsieur Burbur "



    Dans une Slavanie imaginaire aux frontières de l’Union européenne, un vieux paysan découvre son champ scindé en deux par un haut grillage de fer : la solution de Lukas Pracsiz, président fraîchement élu, pour lutter contre l’immigration clandestine. 

    Quand celui-ci décide en outre d’exploiter une faille juridique, la vie de la jeune Mira se trouve chamboulée. Jusqu’où l’Europe laissera-t-elle aller cette politique illibérale ?
    Et surtout, qu’adviendra-t-il des vaches séparées de leur propriétaire ? 

    Trois récits qui s’entrelacent avec finesse, intelligence et satire, et dont certains fils nous mènent dans les rouages absurdement drôles d’administrations kafkaïennes.

    • " Le sourire de Mona Dilaysa "

    On connaît tous le sourire énigmatique de Mona Lisa mais on ignore celui de Mona Dialysa, tout de tendresse et de connivence avec ses patients dialysés et autres malades de l’hosto dont elle est la star !

    Journal de bord foutraque et fantasque des maladies accumulées du poète, cet ensemble s’offre comme un antidote à base d’humour, d’autodérision et de concassage de la langue : « un remède anti-morosité ».

    • " Un été avec Jankélévitch "

    Né en 1903, mort en 1985 Jankélévitch connu les succès au crépuscule de sa vie et fut l’un des philosophes alors les plus médiatiques. 

    Il est aujourd’hui le penseur qui convient pour conjurer la désespérance et le pessimisme. Jankélévitch nous apprend le charme de l’instant, les joies de l’action, nous met en garde contre les conformismes de la pensée et les mondes enrégimentés. C’est le pianiste de la philosophie, il joue sur les concepts comme sur un clavier.

    Ne manquons pas notre unique matinée de printemps. Jankélévitch disciple d’Alain nous montre que c’est l’heure, que cette heure ne dure qu’un instant. Le vent se lève, c’est maintenant ou jamais. Cynthia Fleury, philosophe, psychanalyste, auteur à succès d’ouvrages sur la fin du courage, le soin ou le ressentiment nous offre un été avec Jankélévitch allègre plein de paradoxes sur le temps et son irréversibilité. 

    Un dialogue sur la jeunesse d’esprit qui est le meilleur remède contre les passions tristes qui nous menacent.


      • " De mieux en mieux "          



      Dessinateur de presse pour le magazine Vocable, Yves Cotten illustre régulièrement l'actualité et alimente ainsi une bibliothèque de plus de deux cents dessins. Face à l'engouement qu'ils remportent sur son site et les réseaux sociaux, il décide d'en réunir certains dans le présent ouvrage.

      Avec son regard placide et unique, il dessine de façon audacieuse des saynètes subtiles et réfléchies qui font instantanément mouche. Son humour fin permet au lecteur de se replonger dans plusieurs années de nouvelles à travers ses travaux pour le fameux le magazine anglomane.

      Un vibrant hommage à cette tradition du dessin de presse et une manière habile, parfois tendre ou humoristique mais toujours juste, de découvrir le travail de l'artiste.

      • " Regards sur la fin de vie "



      https://ici.radio-canada.ca/info/videos/1-8784919/une-bd-sur-soins-palliatifs

      Le sujet de la mort demeure un tabou toujours délicat à briser bien qu’il concerne tout le monde. 

      C’est dans l’optique de proposer une réflexion et de favoriser la saine discussion que l’organisme Albatros Centre-Mauricie a fait paraître ce petit recueil de bandes dessinées réalisées par les créateurs de " Dans la tête"  dessiné par  François Bruneau

      Des bandes dessinées pour parler de la mort? Bien sûr, pourquoi pas? 

      « On se rend compte que beaucoup de gens ne nous connaissent pas encore, même après 40 ans d’existence » dit la directrice générale d’Albatros Centre-Mauricie Karine Bissonnette. 

      « Ça tient à ce que la mort, la fin de vie, le deuil, c’est encore tabou dans notre société. Comme notre mission est d’accompagner les gens en fin de vie et leurs proches mais aussi de former la communauté à l’accompagnement en soins palliatifs, on s’est dit qu’il fallait parler de ces sujets-là différemment pour les faire voir autrement. On a mis en place toutes sortes d’actions pour s’adresser à des clientèles variées et le recueil de BD en est une.»

      " L'enfant qui ne parlait plus "


      Quand la réalité est moche, on en invente une autre…

      « Avec mon fils et ma culpabilité, nous formons un trio de survivants Je joue mon rôle de victime à merveille, à croire que je me suis découvert une vocation tardive de martyr… Stop. Arrête de t’apitoyer sur ton sort. Fais preuve d’imagination pour une fois dans ta vie. Albert est ta seule raison d’être. Occupe-toi de lui au lieu de jouer les victimes. »

      Depuis des mois, Albert ne parle plus. Désemparé, son père s’est fixé une mission : arracher coûte que coûte l’enfant au silence dans lequel il s’est muré.

      Pour cela, il va inventer des solutions toujours plus folles pour rendre la parole à son fils. Au cours de leur périple rocambolesque, vont survenir une psy en quête d’amour, un moine en rupture de ban, un colosse ex-taulard et même un singe facétieux.

      Un roman bouleversant, un conte poignant, plein de tendresse et de fantaisie, qui dévoile le grand talent humain de Christophe Alévêque.                                                                                        

      • " Le livre  de Nathan "

      Le dernier livre de l’humanité

      Le destin est incroyablement railleur. Une étrange apocalypse maritime se déclenche en une nuit et Nathan Verdier devient l’un des seuls survivants d’une humanité privée de ses terres. Sur son bateau de fortune, au milieu des bouteilles vides et de quelques conserves, se trouve son manuscrit, son précieux roman dont aucun éditeur n’a voulu. Et ce livre improbable est le seul à avoir été sauvé des eaux…

      D’année en année, de siècle en siècle, ce texte miraculé, qui aurait dû finir dans les archives de la médiocrité, va devenir un objet d’escroquerie, de tentation, de passion et de culte. Cette fois, c’est sûr, il aura le succès qu’il mérite !

      Avec  Le Livre de Nathan, Nicolas Cartelet explore notre fascination presque sacrée pour les livres et le pouvoir de la fiction sur le monde.

       Un regard puissamment malicieux, parfois piquant, sur cette passion romanesque capable de transformer les rêves d’un écrivain en réalité.

      • " J'avais si faim d'amour que je me suis fait des pâtes "



      Edition Les rirosophes


      Le personnage central du roman, Symi, est une quarantenaire en mal d’amour. Déterminée à changer et à comprendre pourquoi sa vie amoureuse est un fiasco, elle participe à plusieurs stages de développement personnel, dévore tous les livres et magazines dédiés au bien-être qui lui tombent sous la main ; et surfe régulièrement sur internet pour “s’accomplir et découvrir le bonheur”. Mais aucun de ces essais n’est concluant, elle est toujours aussi frustrée et malheureuse. 

      Comme ses copines ne cessent de lui répéter que l’unique raison de ses échecs est qu’elle ne s’aime pas assez, elle décide de se consacrer à cet “amour de soi” dont tout le monde parle. Elle s’engage alors avec ferveur et naïveté dans l’amour d’elle-même.

      C’est ainsi qu’elle vit toutes les étapes d’une relation amoureuse : la rencontre, la séduction, le désir, la passion, la vie à deux…  Jusqu’à l’usure du quotidien, auquel même son “mono-couple” n’échappe pas !

      Un ouvrage espiègle sur les fausses promesses des vendeurs de bien-être, et les dérives nombrilistes de certaines approches d’accomplissement de soi.

      • " L'affaire Sophie M. "

      16 décembre 2022, 6h du matin. Le corps de la chanteuse Sophie M. est retrouvé, sans vie, dans la chambre de son appartement.

       Victoire Miller, en charge de l’affaire, ne constate aucune effraction ou objet dérobé, pas la moindre trace ADN, juste un objet étrange qui semble n’avoir rien à faire sur une scène de crime : un exemplaire de Sophie la girafe, ce jouet en latex que mâchouillent habituellement les nourrissons…

      « Est-il possible d’oublier un enfant sur le chemin de ses vacances, comme on égare une glacière ou une vulgaire valise ? Est-il concevable de vouloir un bébé puis de changer d’avis et de l’abandonner, soit qu’il ne soit pas à son goût, trop bruyant, trop envahissant, malodorant ou pire, mal voyant, soit que son enfante.ment fût le fruit du hasard ?

       Que dit la société des parents qui préfèrent le couple à la famille ?

       Pourquoi, au mois de décembre 1951, Mr et Mme Rampeau ont-ils quitté la France pour le Kenya, accompagné de leur jeune ange de neuf mois, et en sont revenus, un mois plus tard, les mains vides ? La véritable raison, nulle ne la connaît. » 

      • "Le Vieux qui mâchonnait des religieuses "

      Jean Pézennec, un jongleur de mots

       Parfois, c’est un jeu de mots qui amorce le point de départ d’une courte histoire. Une alternance de textes légers et de textes plus graves. 

       Par ces histoires courtes, j’écris sur moi-même et je m’adresse à tous ceux qui aiment la concision et qui souhaitent s’ouvrir à ce genre littéraire.

      Le livre est constitué de 150 textes de deux à quinze lignes. On peut lire ces histoires séparément, dans le tramway ou dans le bus. On peut aussi voir le livre comme un tout, l’équivalent littéraire d’un collage en peinture.


        Au long, je préfère le court, au réalisme, l’imaginaire, l’absurde et l’allégorie. Au sentencieux, je préfère l’humour !  écrit l’auteur dans la quatrième de couverture de son livre.

      • " In Homo veritas "                                                                   Denis  Fournaud

      Note d’une main gélosophique.

      IN HOMO VERITAS,

      C’est le livre d’HOMO RIGOLENS*, car :
      Le Rire est toujours le propre des Hommes et des Femmes.
      Un parti de déraison persiste à prendre sans donner, et les circonstances exigent maintenant un « travail sérieux ».
      Nous sommes à deux doigts de l’extinction des techniciens, qui savent tout sans rien savoir, et ne rient jamais. Les plus malins veulent s’emparer de toute gouvernance, en cerveaux augmentés de Trans- Humanistes, dominants et obstinés.
      Il est « l’heure...

      • " Mon petit frère "

      Un livre tendre où Jean-Louis Fournier se souvient avec humour et nostalgie de son petit frère, de leur complicité, de leur enfance.

      Les deux frères étaient bien différents.
      L'aîné, Jean-Louis : vif, farceur, cancre, séducteur.
      Le cadet, Yves-Marie : discret, timide, premier de classe, peu entreprenant auprès des filles...
      Ils s'aimaient, si proches, seulement treize mois les séparaient, liés par leurs jeunes années d'un autre siècle à Arras, fils d'un père médecin alcoolique et d'une mère courageuse s'efforçant de tenir le rang de la famille malgré le manque cruel d'argent.

      Par ce livre, Jean-Louis Fournier signe une remontée vers l'enfance, dans son style unique, fait de drôlerie, de sensibilité et de nostalgie.
      Un hommage émouvant à un petit frère disparu.

      •  " Dernier rendez-vous avec la Lady "

      Un jeune homme s’installe à Zapotal, un village perdu au fin fond du Mexique en lisière de la jungle. 

      Il emporte avec lui d’impressionnantes réserves d’opium et d’héroïne pour en finir avec la vie et un cahier dans lequel il entreprend de raconter les derniers instants de son existence. Hanté par des visions et des souvenirs, il oscille entre la vie et la mort dans les limbes magiques du demi-sommeil et de la drogue, se promène au hasard et découvre le Rincón de Juan, un bar où convergent les âmes perdues et où ivrognes et prostituées lui apprennent à fumer des scorpions pour se sevrer. Mais les trous de mémoire se multiplient, les réserves de drogue s’étiolent, le manque se fait plus fort et la mort s’approche inéluctablement. 

      À moins qu’il ne soit déjà passé de l’autre côté et que cela ne ressemble en rien à ce qu’il avait pu imaginer... 

      Mateo García Elizondo (Mexico, 1987) est romancier et scénariste. Il a notamment co-écrit le long-métrage Desierto (2015). Ariane Singer dans le Monde des Livres écrit : " l'auteur (...) frappe fort avec ce récit d'un chemin accidenté vers la mort, à la façon d'Au-dessous du volcande Malcolm Lowry (1947), ou de Junkyde  William Bur­roughs (1953)

      • " Tout blanc  "

      Cette fois, elle part. 

      C’est décidé. Blanche refuse de finir dans un entrefilet du canard local comme l’énième victime d’un féminicide. Oui, elle se casse pour de bon. Tant pis si ce départ lui fait mal, ce ne sera pas pire que les gnons qu’elle encaisse. Elle va aller retrouver son frère à Bourgevel. C’est là, dans la station huppée dirigée par un truand de haut vol, qu’un chercheur invente un tissu révolutionnaire thermorégulé à partir d’une bactérie vorace. Qu’il vente ou qu’il neige, le corps reste toujours à 19 degrés ! Suivant le même principe actif, il crée une neige artificielle, tempérée. Place au ski toute l’année ! Sauf qu’un essai en plein air transforme l’incroyable découverte en cauchemar blanc…

      Avec son humour corrosif et son imagination débridée, Frédéric Ploussard s’amuse des excès de la science. 
      Anticipation extravagante ? Pas si sûr, mais comédie réjouissante sans aucun doute.

      • " Dictionnaire des mots haïssables "

      « Présentiel », « jubilatoire », « résilient »...
       D’où viennent ces mots qui polluent nos conversations ? Que signifient-ils vraiment ? 
      Un dictionnaire salvateur pour lutter contre la langue haïssable, celle de notre époque.
      Ils apparaissent soudain dans un texte de chanson, un séminaire d’entreprise, un discours politique. Peu à peu, ils s’insinuent dans les médias et les conversations. Et, quelques mois plus tard, chacun d’entre nous se surprend à les employer, sans même le décider ou le vouloir. 
      Ce sont les mots haïssables, ces vocables à la signification nébuleuse façonnés par notre époque pour dissimuler son vide, son injustice, son hypocrisie.

      Avec humour et précision, Samuel Piquet décortique, analyse puis pulvérise ces mots détestables qui polluent notre quotidien. Un dictionnaire non pas « jubilatoire », « iconique » ou « addictif » mais tout simplement utile pour tous ceux qui veulent échapper à l’air du temps et aux discours creux.

      • " Quand on n'a que l'Humour "

      Pour fêter les 10 ans / 10 albums de la fameuse série " Les indices pensables " , Brunor a tiré de ses cartons plus de 100 dessins d'humour qu'il avait réalisés pour la presse, l'édition ou la communication d'entreprise depuis une trentaine d'années.

       L'originalité a consisté à unifier ces dessins (qui existaient déjà par eux-mêmes) en leur ajoutant un texte en légende, capable de courir en sous-titre et de créer un autre récit. Ainsi a pu naître une histoire toute nouvelle qui puise ses sources dans les récits fondateurs de l'humanité, comme la Bible, en empruntant les chemins détendus de l'humour.
       Grâce à ses albums, Brunor a été nommé chargé de mission pour le diocèse de Paris afin de former à sa méthode d'enquête de nombreux enseignants et responsables d'aumônerie de lycées et collèges, depuis 2012. Il a assuré également une formation au Collège des Bernardins pour des étudiants. Il continue de donner de nombreuses conférences pour tous publics sur Foi et Raison, Bible et sciences... 

      Bien connu des lecteurs de La Croix où il a dessiné pendant 17 ans, et de Famille Chrétienne, ses derniers titres ont été salués par la presse et de nombreux sites et l'ont conduit à s'exprimer régulièrement sur KTO, RCF, Radio Notre Dame, RMC.

      • " Journal d'un scénario "

      « On va faire un beau film ! »

      Depuis que le producteur a validé ainsi son scénario, Boris est aux anges. La magnifique tragédie amoureuse qu’il a intitulée Les servitudes silencieuses verra le jour au cinéma, en noir et blanc, comme dans ses rêves les plus fous. Et tout semble décidément sourire à Boris quand il fait la rencontre d’Aurélie, une jeune femme cinéphile qui se passionne pour le projet. Pourtant le cinéma, comme l’amour, a ses aléas et ses contraintes. Du film d’auteur au navet, il n’y a parfois qu’un pas.

      Fabrice Caro développe ici son art de l’absurde dans un délicieux crescendo comique.

      • Le Nom De La Rose - Livre premier

      Dans une abbaye bénédictine située entre Provence et Ligurie, un moine est assassiné. Nous sommes en 1327, et c’est dans ce lieu voué au silence et à la prière, admiré de tout l’Occident pour la science de ses moines et la richesse de sa bibliothèque, que va se dérouler l’enquête de Guillaume de Baskerville.

       Cet ex-inquisiteur se voit prié par l’Abbé d’éclaircir au plus vite les raisons de la mort d’un de ses moines, retrouvé sans vie au pied des murailles. Et tout se jouera dans l’enceinte de l’abbaye pendant sept jours… 

      Comme l'humour, le rire cherche à dégonfler les choses considérées comme respectables. Mais il ne s'agit pas seulement de rabaisser ce qui est supérieur dans la hiérarchie sociale, il s'agit aussi de nettoyer ce qui se passe dans la vie intérieure....

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      L'ensemble de ces livres sera intégré à la bibliothèque du


      “ Centre d'Information, de Documentation et de Recherches

      sur l'Humour 

      Michel Froidevaux ”

      CLUNY



      https://centremfroidevaux.blogspot.com/2023/04/le-centre-dinformation-de-documentation.html


       Avec mes meilleurs sentiments reconnaissants et à vous lire 

      Etienne Moulron

      Fondateur de

      « La Maison de l’Humour »

       

      1, avenue Pierre le Vénérable

      71250 CLUNY

      06.75.48.31.86

      emoulron@gmail.com

      emoulron@orange.fr