Le Prix
du
livre d'Humour de Résistance
2024
Est décerné
par
" La Maison de l'Humour de Cluny'
au livre
- " Pour Tommy-22 janvier 1944 "
- " Pour Tommy-20 janvier 1944 "
- "Les vaches de monsieur Burbur "
Dans une Slavanie imaginaire aux frontières de l’Union européenne, un vieux paysan découvre son champ scindé en deux par un haut grillage de fer : la solution de Lukas Pracsiz, président fraîchement élu, pour lutter contre l’immigration clandestine.
Journal de bord foutraque et fantasque des maladies accumulées du poète, cet ensemble s’offre comme un antidote à base d’humour, d’autodérision et de concassage de la langue : « un remède anti-morosité ».
- " Un été avec Jankélévitch "
Né en 1903, mort en 1985 Jankélévitch connu les succès au crépuscule de sa vie et fut l’un des philosophes alors les plus médiatiques.
Il est aujourd’hui le penseur qui convient pour conjurer la désespérance et le pessimisme. Jankélévitch nous apprend le charme de l’instant, les joies de l’action, nous met en garde contre les conformismes de la pensée et les mondes enrégimentés. C’est le pianiste de la philosophie, il joue sur les concepts comme sur un clavier.
Ne manquons pas notre unique matinée de printemps. Jankélévitch disciple d’Alain nous montre que c’est l’heure, que cette heure ne dure qu’un instant. Le vent se lève, c’est maintenant ou jamais. Cynthia Fleury, philosophe, psychanalyste, auteur à succès d’ouvrages sur la fin du courage, le soin ou le ressentiment nous offre un été avec Jankélévitch allègre plein de paradoxes sur le temps et son irréversibilité.
Un dialogue sur la jeunesse d’esprit qui est le meilleur remède contre les passions tristes qui nous menacent.
- " De mieux en mieux "
Avec son regard placide et unique, il dessine de façon audacieuse des saynètes subtiles et réfléchies qui font instantanément mouche. Son humour fin permet au lecteur de se replonger dans plusieurs années de nouvelles à travers ses travaux pour le fameux le magazine anglomane.
Un vibrant hommage à cette tradition du dessin de presse et une manière habile, parfois tendre ou humoristique mais toujours juste, de découvrir le travail de l'artiste.
- " Regards sur la fin de vie "
Le sujet de la mort demeure un tabou toujours délicat à briser bien qu’il concerne tout le monde.
C’est dans l’optique de proposer une réflexion et de favoriser la saine discussion que l’organisme Albatros Centre-Mauricie a fait paraître ce petit recueil de bandes dessinées réalisées par les créateurs de " Dans la tête" dessiné par François Bruneau
Des bandes dessinées pour parler de la mort? Bien sûr, pourquoi pas?
« On se rend compte que beaucoup de gens ne nous connaissent pas encore, même après 40 ans d’existence » dit la directrice générale d’Albatros Centre-Mauricie Karine Bissonnette.
« Ça tient à ce que la mort, la fin de vie, le deuil, c’est encore tabou dans notre société. Comme notre mission est d’accompagner les gens en fin de vie et leurs proches mais aussi de former la communauté à l’accompagnement en soins palliatifs, on s’est dit qu’il fallait parler de ces sujets-là différemment pour les faire voir autrement. On a mis en place toutes sortes d’actions pour s’adresser à des clientèles variées et le recueil de BD en est une.»
" L'enfant qui ne parlait plus "
Quand la réalité est moche, on en invente une autre…
« Avec mon fils et ma culpabilité, nous formons un trio de survivants Je joue mon rôle de victime à merveille, à croire que je me suis découvert une vocation tardive de martyr… Stop. Arrête de t’apitoyer sur ton sort. Fais preuve d’imagination pour une fois dans ta vie. Albert est ta seule raison d’être. Occupe-toi de lui au lieu de jouer les victimes. »
Depuis des mois, Albert ne parle plus. Désemparé, son père s’est fixé une mission : arracher coûte que coûte l’enfant au silence dans lequel il s’est muré.
Pour cela, il va inventer des solutions toujours plus folles pour rendre la parole à son fils. Au cours de leur périple rocambolesque, vont survenir une psy en quête d’amour, un moine en rupture de ban, un colosse ex-taulard et même un singe facétieux.
Un roman bouleversant, un conte poignant, plein de tendresse et de fantaisie, qui dévoile le grand talent humain de Christophe Alévêque.
- " Le livre de Nathan "
Le dernier livre de l’humanité
Le destin est incroyablement railleur. Une étrange apocalypse maritime se déclenche en une nuit et Nathan Verdier devient l’un des seuls survivants d’une humanité privée de ses terres. Sur son bateau de fortune, au milieu des bouteilles vides et de quelques conserves, se trouve son manuscrit, son précieux roman dont aucun éditeur n’a voulu. Et ce livre improbable est le seul à avoir été sauvé des eaux…
D’année en année, de siècle en siècle, ce texte miraculé, qui aurait dû finir dans les archives de la médiocrité, va devenir un objet d’escroquerie, de tentation, de passion et de culte. Cette fois, c’est sûr, il aura le succès qu’il mérite !
Avec Le Livre de Nathan, Nicolas Cartelet explore notre fascination presque sacrée pour les livres et le pouvoir de la fiction sur le monde.
Un regard puissamment malicieux, parfois piquant, sur cette passion romanesque capable de transformer les rêves d’un écrivain en réalité.
- " J'avais si faim d'amour que je me suis fait des pâtes "
Le personnage central du roman, Symi, est une quarantenaire en mal d’amour. Déterminée à changer et à comprendre pourquoi sa vie amoureuse est un fiasco, elle participe à plusieurs stages de développement personnel, dévore tous les livres et magazines dédiés au bien-être qui lui tombent sous la main ; et surfe régulièrement sur internet pour “s’accomplir et découvrir le bonheur”. Mais aucun de ces essais n’est concluant, elle est toujours aussi frustrée et malheureuse.
Comme ses copines ne cessent de lui répéter que l’unique raison de ses échecs est qu’elle ne s’aime pas assez, elle décide de se consacrer à cet “amour de soi” dont tout le monde parle. Elle s’engage alors avec ferveur et naïveté dans l’amour d’elle-même.
C’est ainsi qu’elle vit toutes les étapes d’une relation amoureuse : la rencontre, la séduction, le désir, la passion, la vie à deux… Jusqu’à l’usure du quotidien, auquel même son “mono-couple” n’échappe pas !
Un ouvrage espiègle sur les fausses promesses des vendeurs de bien-être, et les dérives nombrilistes de certaines approches d’accomplissement de soi.
- " L'affaire Sophie M. "
16 décembre 2022, 6h du matin. Le corps de la chanteuse Sophie M. est retrouvé, sans vie, dans la chambre de son appartement.
Victoire Miller, en charge de l’affaire, ne constate aucune effraction ou objet dérobé, pas la moindre trace ADN, juste un objet étrange qui semble n’avoir rien à faire sur une scène de crime : un exemplaire de Sophie la girafe, ce jouet en latex que mâchouillent habituellement les nourrissons…
« Est-il possible d’oublier un enfant sur le chemin de ses vacances, comme on égare une glacière ou une vulgaire valise ? Est-il concevable de vouloir un bébé puis de changer d’avis et de l’abandonner, soit qu’il ne soit pas à son goût, trop bruyant, trop envahissant, malodorant ou pire, mal voyant, soit que son enfante.ment fût le fruit du hasard ?
Que dit la société des parents qui préfèrent le couple à la famille ?
Pourquoi, au mois de décembre 1951, Mr et Mme Rampeau ont-ils quitté la France pour le Kenya, accompagné de leur jeune ange de neuf mois, et en sont revenus, un mois plus tard, les mains vides ? La véritable raison, nulle ne la connaît. »
- "Le Vieux qui mâchonnait des religieuses "
Parfois, c’est un jeu de mots qui amorce le point de départ d’une courte histoire. Une alternance de textes légers et de textes plus graves.
Par ces histoires courtes, j’écris sur moi-même et je m’adresse à tous ceux qui aiment la concision et qui souhaitent s’ouvrir à ce genre littéraire.
Le livre est constitué de 150 textes de deux à quinze lignes. On peut lire ces histoires séparément, dans le tramway ou dans le bus. On peut aussi voir le livre comme un tout, l’équivalent littéraire d’un collage en peinture.
Au long, je préfère le court, au réalisme, l’imaginaire, l’absurde et l’allégorie. Au sentencieux, je préfère l’humour !
écrit l’auteur dans la quatrième de couverture de son livre.
- " In Homo veritas " Denis Fournaud
IN HOMO VERITAS,
- " Mon petit frère "
Les deux frères étaient bien différents.
L'aîné, Jean-Louis : vif, farceur, cancre, séducteur.
Le cadet, Yves-Marie : discret, timide, premier de classe, peu entreprenant auprès des filles...
Ils s'aimaient, si proches, seulement treize mois les séparaient, liés par leurs jeunes années d'un autre siècle à Arras, fils d'un père médecin alcoolique et d'une mère courageuse s'efforçant de tenir le rang de la famille malgré le manque cruel d'argent.
Par ce livre, Jean-Louis Fournier signe une remontée vers l'enfance, dans son style unique, fait de drôlerie, de sensibilité et de nostalgie.
Un hommage émouvant à un petit frère disparu.
Un jeune homme s’installe à Zapotal, un village perdu au fin fond du Mexique en lisière de la jungle.
Il emporte avec lui d’impressionnantes réserves d’opium et d’héroïne pour en finir avec la vie et un cahier dans lequel il entreprend de raconter les derniers instants de son existence. Hanté par des visions et des souvenirs, il oscille entre la vie et la mort dans les limbes magiques du demi-sommeil et de la drogue, se promène au hasard et découvre le Rincón de Juan, un bar où convergent les âmes perdues et où ivrognes et prostituées lui apprennent à fumer des scorpions pour se sevrer. Mais les trous de mémoire se multiplient, les réserves de drogue s’étiolent, le manque se fait plus fort et la mort s’approche inéluctablement.
À moins qu’il ne soit déjà passé de l’autre côté et que cela ne ressemble en rien à ce qu’il avait pu imaginer...
Mateo García Elizondo (Mexico, 1987) est romancier et scénariste. Il a notamment co-écrit le long-métrage Desierto (2015). Ariane Singer dans le Monde des Livres écrit : " l'auteur (...) frappe fort avec ce récit d'un chemin accidenté vers la mort, à la façon d'Au-dessous du volcan, de Malcolm Lowry (1947), ou de Junky, de William Burroughs (1953)
- " Tout blanc "
Avec son humour corrosif et son imagination débridée, Frédéric Ploussard s’amuse des excès de la science.
- " Prolégomènes à une conologie"
" Nous avons pu, au cours de nos recherches, remarquer que s’il existait de nombreux ouvrages sur les cons, ou sur des thèmes proches, aucun d’entre eux, même si c’était l’ambition déclarée de l’auteur, ne traite vraiment, de près ou de loin, de la connerie, si ce n’est sur de courts paragraphes ou dans de brèves allusions : alors que l’évidence nous montre quotidiennement que le monde, au travers de ses puissants (politiques, économiques, financiers, technologiques, scientifiques, intellectuels), comme du plus humble, est régi par la connerie, aucune pensée n’a encore traité de ce moteur de l’Histoire ; aucune étude digne de ce nom n’a véritablement pris la mesure de ce phénomène ; aucun département universitaire ni aucun centre de recherches ne lui est con-sacré.
C’est pourquoi, peut-être un peu connement, nous appelons à la fondation d’une conosophie et d’une conologie officielles, établies par des spécialistes experts en philosophie et en sciences, qui réhabiliteront la connerie et lui rendront toute sa légitimité."
Bouvet&Pécuchard sont deux auteurs, dont l’un est un philosophe un peu con tandis que l’autre est un con un peu philosophe
- " Quand on n'a que l'Humour "
- " Journal d'un scénario "
Depuis que le producteur a validé ainsi son scénario, Boris est aux anges. La magnifique tragédie amoureuse qu’il a intitulée Les servitudes silencieuses verra le jour au cinéma, en noir et blanc, comme dans ses rêves les plus fous. Et tout semble décidément sourire à Boris quand il fait la rencontre d’Aurélie, une jeune femme cinéphile qui se passionne pour le projet. Pourtant le cinéma, comme l’amour, a ses aléas et ses contraintes. Du film d’auteur au navet, il n’y a parfois qu’un pas.
Fabrice Caro développe ici son art de l’absurde dans un délicieux crescendo comique.
- Le Nom De La Rose - Livre premier
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Etienne Moulron
Fondateur de
« La Maison de l’Humour »
1, avenue Pierre le Vénérable
71250 CLUNY
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